A un an des présidentielles, les spéculations vont bon train au sujet des perspectives économiques du pays. La croissance est évidemment un indice majeur que les politiques comme les particuliers suivent de très près. Concernant l’exercice 2011, malgré des prévisions alarmistes ces douze derniers mois, la croissance en France sera de 2 %, ce qui équivaut à un peu moins de l’inflation constatée. Au cours de ces deux dernières années de crise, la France fait partie, quoiqu’on en dise, des pays qui s’en sont le mieux sortis. Après le cataclysme de l’Irlande, de l’Islande, de la Grèce et du Portugal et ceux annoncés en Espagne et en Italie, la France a su tenir la barre haute afin de ne pas sombrer économiquement. Parallèlement, cela a été rendue possible grâce à une baisse notable des dépenses publiques qui a contribué à réduire efficacement le déficit, qui pourrait être ramené à 3 % d’ici à 2013.

Une bonne nouvelle donc pour le climat économique du pays dans les semestres à venir. Aussi, cette croissance est possible grâce à une baisse du nombre de chômeurs en France et une hausse des de la compétitivité des entreprises françaises à l’échelle mondiale. L’objectif est donc de maintenir le cap, dixit le premier ministre François Fillon, sur le long terme avec avoir absorbé avec succès les tumultes de la dernière crise mondiale. Voila qui devrait donc rassurer les investisseurs et les particuliers à recommencer à investir (consommation générale, immobilier, auto, etc…).