Il s’agit d’un placement encore très peu démocratisé et pourtant, investir dans des manuscrits ou des lettres de portée historique a bien des atouts en cette période économique troublée.

Un marché encore restreint, mais attractif

Les écrits historiques peuvent atteindre des valorisations surprenantes pour les investisseurs habitués à l’univers de la finance et pourtant, certaines ventes pour les manuscrits et lettres les plus cotés, franchissent allégrement la barre du million d’euros. Pour investir sur ce segment, il y a la possibilité de s’adresser à d’autres investisseurs ou à des collectionneurs, mais se procurer un écrit historique peut vite devenir inaccessible à la majorité des individus. Pour contourner cette problématique, il existe la possibilité de faire appel à des sociétés en placement facilement identifiables, car encore peu nombreuses sur le marché. Il s’agit alors d’acheter des parts de l’œuvre et de rentabiliser son investissement en étant intéressé sur son exploitation. Il s’agit donc d’un véritable investissement, sans la nécessité d’être un collectionneur passionné, ce type de placement est aussi attractif dans la mesure où l’on est fortement éloigné des soubresauts des marchés financiers.

Du côté de la fiscalité

Investir sur des manuscrits ou des écrits historiques fait entrer le particulier dans la fiscalité sur les œuvres d’art. L’exonération d’ISF est assurée, une taxe de 5 % dans le cadre d’une vente à un particulier pour des montants égaux ou supérieurs à 5000 euros avec 28,1 % d’imposition sur la plus-value avec une possibilité d’exonération après douze ans constitue le cadre fiscal de cet investissement