Encore une nouvelle désillusion pour le gouvernement socialiste en place depuis le mois de mai dernier. Après avoir renoncé à l’atteinte d’autres objectifs qualifiés d’économiques, le gouvernement Ayrault doit se résoudre à en laisser un nouveau de côté. Plus gênant, celui-ci est relatif à la diminution du déficit public qui devait être ramené à moins de 3 % du PIB. Depuis de nombreux mois, l’opposition s’insurge contre cet objectif nullement réaliste à leurs yeux, notamment car les décisions prises au sommet de l’Etat sont incohérentes avec ce dernier.

Une croissance 2013 en berne

Les calculs des émissaires socialistes furent réalisés sur une base de 0,8 % de croissance en 2013, or, celle-ci ne sera que de 0,2 à 0,4 %, ce qui va rendre cet objectif impossible à atteindre. De facto, le gouvernement se tourne vers un nouvel objectif de taille, à savoir inverser la courbe du chômage d’ici à la fin du mois de décembre 2013. Chaque mois, de nouveaux (tristes) records accompagnent les chiffres officiels. En cette période de récession, les fermetures d’entreprises se multiplient.

Selon le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, tous les outils sont désormais en place, il ne resterait plus qu’à s’en servir. Celui qui ne « compte pas baisser les bras » va tout mettre en œuvre pour atteindre ses objectifs d’ici à 2017. Les mois à venir seront décisifs car l’opposition gronde et les Français sont de plus en plus mécontents de la tournure des événements.